14 - Bilan énergétique
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Sur le graphique, on peut voir plusieurs couleurs qui représentent, du haut vers le bas : En bleu clair, la couche supérieure de l'océan, entre 0 et 700m. En bleu foncé, la couche inférieure de l'océan, entre 700m et 2000m. En bleu très foncé, la couche inférieure de l'océan, en-dessous de 2000m. En gris, les différentes glaces. En orange, les sols (hors glace). En violet, l'atmosphère. Le pointillé représente simplement le total. L'échelle verticale est en Zetta Joules (10^21 joules)[1].
AR6 WG1 Figure TS.13 (e) (forçage) p58 ↩︎
2Causes
L'effet de serre additionnel provoque un forçage radiatif positif. Le surplus d'énergie se répartie dans l'océan (93%), la végétation (5%), la glace (3%) et l'atmosphère (1%). Cette énergie chauffe les différents compartiments terrestres dans lesquels elle se répartie, augmente leur température, et, dans le cas glaces, les fait fondre. Le texte au verso de la carte 14 ne laisse place à aucune ambiguïté. C'est pour cette raison qu'il faut supprimer ces deux cartes en même temps si on veut avoir une version simplifiée.
SOURCES: AR6 WG1 TS3.1 (bilan énergétique) p59 (p93) // AR6 WG1 Figure TS.13 (d) : bilan énergétique p58
L'AMOC est un courant océanique qui plonge dans l'arctique du fait de sa forte densité, elle-même dûe à son refroidissement et à l'augmentation de la salinité. Ainsi il transporte la chaleur et le CO2 vers les couches profondes de l'Océan. Son ralentissement entraîne une perte de capacité à stocker le CO2 et la chaleur.
SOURCES: AR6 WG1 3.5.4.1 p500 // AR6 WG1 Cross-Chapter Box 5.3 p762
5Conséquences
L'effet de serre additionnel provoque un forçage radiatif positif. Le surplus d'énergie se répartie dans l'océan (93%), la végétation (5%), la glace (3%) et l'atmosphère (1%). Cette énergie chauffe les différents compartiments terrestres dans lesquels elle se répartie, augmente leur température, et, dans le cas glaces, les fait fondre. La quasi-totalité des glaciers ont perdu de la masse.
SOURCES: AR6 WG1 TS3.1 (bilan énergétique) p59 (p93) // AR6 WG1 TS2.5 (fonte des glaciers) p44 (p76) // AR6 WG1 Figure TS.13 (d) : bilan énergétique p58 // AR6 WG1 Figure 9.21 : fonte des glaciers p1294 (p1277)
L'effet de serre additionnel provoque un forçage radiatif positif. Le surplus d'énergie se répartie dans l'océan (93%), la végétation (5%), la glace (3%) et l'atmosphère (1%). Cette énergie chauffe les différents compartiments terrestres dans lesquels elle se répartie, augmente leur température, et, dans le cas glaces, les fait fondre. La température moyenne de surface des océans (SST) au augmenté de 0.88°C depuis 1900 contre 1.59°C au dessus des terres.
SOURCES: AR6 WG1 TS3.1 (bilan énergétique) p59 (p93) // AR6 WG1 Cross-Section Box TS.1 (ocean + land) p29 (p60) // AR6 WG1 Cross-Section Box TS.1, Figure 1 (c) : température p29 (p61) // AR6 WG1 Figure 2.11 (c) p333 (p316)
L'effet de serre additionnel provoque un forçage radiatif positif. Le surplus d'énergie se répartie dans l'océan (93%), la végétation (5%), la glace (3%) et l'atmosphère (1%). Cette énergie chauffe les différents compartiments terrestres dans lesquels elle se répartie, augmente leur température, et, dans le cas des glaces, les fait fondre. La banquise arctique a perdue en surface et en epaisseur. Elle est à son plus bas depuis 1000 ans. En revanche la banquise antarctique ne fond pas de façon significative (forte variabilité).
SOURCES: AR6 WG1 TS3.1 (bilan énergétique) p59 (p93) // AR6 WG1 TS2.5 (fonte des glaciers) p44 (p76) // AR6 WG1 Figure TS.13 (d) : bilan énergétique p58 // AR6 WG1 Figure 9.13 : banquise arctique p1265 (p1248)
L'effet de serre additionnel provoque un forçage radiatif positif. Le surplus d'énergie se répartie dans l'océan (93%), la végétation (5%), la glace (3%) et l'atmosphère (1%). Cette énergie chauffe les différents compartiments terrestres dans lesquels elle se répartie, augmente leur température, et, dans le cas glaces, les fait fondre. Les deux inlandsis, le Groënland et l'Antarctique fondent rapidement. Pour l'Antarctique cependant, l'ouest fond rapidement tandis que l'est font peu ou pas. Il n'est pas clair que l'humain est responsable de la fonte de l'Antarctique.
SOURCES: AR6 WG1 TS3.1 (bilan énergétique)
AR6 WG1 TS2.5 (fonte des inlandsis) p59 (p93)
p45 (p77) // AR6 WG1 Figure TS.13 (d) : bilan énergétique
AR6 WG1 Figure TS.11 : fonte des inlandsis
AR6 WG1 Figure 9.16 : fonte des inlandsis p58
p43 (p75)
p1272 (p1255)
L'effet de serre additionnel provoque un forçage radiatif positif. Le surplus d'énergie se répartie dans l'océan (93%), la végétation (5%), la glace (3%) et l'atmosphère (1%). Cette énergie chauffe les différents compartiments terrestres dans lesquels elle se répartie, augmente leur température, et, dans le cas glaces, les fait fondre. La température de surface (GMST) a augmenté de 1.09°C en 2019 par rapport à 1850-1900, 0.88°C pour la surface de l'océan (eau) contre 1.59°C au dessus des terres (air).
SOURCES: AR6 WG1 TS3.1 (bilan énergétique) p59 (p93) // AR6 WG1 Cross-Section Box TS.1 (ocean + land) p29 (p60) // AR6 WG1 Cross-Section Box TS.1, Figure 1 (c) : température p29 (p61) // AR6 WG1 Figure 2.11 (c) p333 (p316)
1Autre conséquence possible
L'effet de serre additionnel provoque un forçage radiatif positif. Le surplus d'énergie se répartie dans l'océan (93%), la végétation (5%), la glace (3%) et l'atmosphère (1%). Cette énergie chauffe les différents compartiments terrestres dans lesquels elle se répartie, augmente leur température, et, dans le cas glaces, les fait fondre. La température du Permafrost a augmenté et il dégèle à certains endroits relachant CO2 et CH4. On peut aussi faire un lien 21--> 41.
SOURCES: AR6 WG1 Box 5.1 p745 (p728) // AR6 WG1 Figure 5.29 (feedbacks) p755 (p738)
1Cause à ne pas faire
Le but n'est pas ici de dire qu'il n'y a pas de lien de cause à effet entre ces deux cartes, mais d'alerter sur le risque de les confondre. La première (Puits de carbone), nous dit où va le carbone. La deuxième (Budget énergétique) nous dit où va l'énergie en excès sur la Terre. Les deux notions sont proches (dans les deux cas, c'est un dispatching), mais ne concernent pas la même chose : d'un côté, le carbone, de l'autre, l'énergie. Ce qui contribue encore plus à faire la confusion, c'est que l'atmosphère et l'océan sont présents des deux côtés.